L'Empire d'encre et de mots

Community Manager : Dans le cadre des récents changements positifs dans la direction de la gestion de ce blog, il a été organisé une séance de questions-réponses entre son auteur et un de ses personnages les plus phares (pour le moment) parmi ses créations : Flynn Bruchfield. Pour ceux qui ne la connaissent pas et la découvriront au cours de cette interview, je vous invite à aller vous procurer votre exemplaire du recueil de nouvelles "Arrêt sur Fantastique", où elle est le personnage vedette de la nouvelle "La voleuse de gravité". Pour ceux qui savent déjà de qui il s'agit, et veulent en savoir plus sur elle et son séduisant et bienveillant créateur, je vous invite à lire la suite de cette intervieeeeeeeew !

Flynn (l'air satisfaite) : On commence ?
Donald (étonné) : Mais où est passé mon community manager qui présentait notre interview à mes lecteurs ?

Flynn : Il flotte. Et si tu voulais pas qu'il le fasse, t'avais qu'à pas me donner les pouvoirs que tu m'as donné. Séduisant et bienveillant… mon c*l, oui ? T'as vu quelle vie de m*rde tu m'as refilé ?
Donald (gêné) : Ce n'est pas vraiment comme ça que je décrirais ta vie, Flynn. Tu es multimillionnaire, après tout.

Flynn : Après avoir dépouillé une demi-douzaine de fourgons blindés. Remplis de billets… et de gardiens armés jusqu'aux dents !
Donald : Toute bonne histoire doit avoir du conflit. Et aucun lecteur normal ne prendrait de plaisir à lire l'histoire d'un personnage qui nagerait dans le bonheur tout le long de l'histoire, sans un passé ou un futur sombre. Sans actions de haut vol, comme la façon que tu procèdes à tes hold-up. Nous sommes d'accord quand même là-dessus ?

Flynn (avec un ricanement) : Ce sont tes oignons avec la tranche de tes lecteurs qui se disaient "normaux" de vouloir que tu leur racontes une histoire de ce genre-là dans un futur proche. Question suivante : pourquoi cette remise de tes deux premiers recueils de nouvelles au goût du jour ?
Donald : Pour être honnête, j'ai toujours eu une impression d'inachevé dans ma communication sur leur publication. "Arrêt sur fantastique" n'en a même pas eue, alors que j'ai une vieille page Facebook d'auteur et un (très) vieux blog. "Sac de kongossas", quant à lui, a eu une mauvaise gestion de sa communication lors de sa sortie, alors qu'il est passé à la chaîne de TV qui a inspiré toutes ses histoires, Vision 4. Durant les semaines à venir, j'espère bien rectifier le tir pour ces deux-là. Et faire découvrir à mes lecteurs présents et à venir des pans inédits de la conception ou du contenu de ces recueils de nouvelles. Ainsi que des projets à venir.

Flynn (murmure) : Ça vaut mieux pour toi, petit cochon. Sinon… flotte, flotte, flotte !
Donald (effrayé) : Hein ?

Flynn (regarde sa fiche de question) : T'occupe. Question suivante. Quelle est ton histoire préférée dans le recueil "Arrêt sur Fantastique" ?
Donald : Difficile de choisir. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle lors du classement des nouvelles pour le recueil, j'ai longtemps hésité pour un ordre, avant de me résigner à les classer par ordre chronologique d'écriture (comme je le dis en préface du recueil). Chacune d'elle est comme un de mes enfants, et il m'est vraiment difficile de choisir l'un d'eux comme mon préféré.

Flynn (une lueur meurtrière dans le regard) : Et si ta vie en dépendait ?
Donald (après avoir essuyé la sueur sur son front) : Euh… je dirais bien "La voleuse de gravité". Mais il y a aussi "Mpondengan", dont l'idée m'est venue à un moment de ma vie où je n'étais pas sûr de pouvoir écrire une histoire qui serait aussi bien que ma première histoire publiée (et unaninement appréciée par ses lecteurs), "La montagne des rêves". Et comment ignorer dans ce classement "La seule faiblesse de l'eau", qui est ma première histoire de fantastique qui m'est venue sans que je ne lui imagine une suite, et…

Flynn : Ouais, ouais, on a compris. L'important est que tu aies cité "La voleuse de gravité en premier". Tu as bon goût, petit cochon. Je me doute bien que tu me flattes, mais j'apprécie les flatteries.
Donald : D'ailleurs, en parlant d'histoires préférées, tu savais qu'un de mes meilleurs amis te considérait comme l'une de ses super-héroïnes préférées ?

Flynn (souriant) : En voilà un qui a bon goût ! Et qui comprend que je ne suis pas forcément la méchante de l'histoire parce que je braque des fourgons de banque pour vivre.
Donald : Euh… à ton premier million de dollars tu aurais pu t'arrêter de le faire. C'est amplement suffisant pour une vie. Et je te rappelle que tu as quand même tué quelqu'un, lors de ton dernier hold-up.

Flynn (inexpressive) : Je m'arrêterai à vingt, petit cochon. Et ce petit cochon-là avait qu'à pas essayer de me tuer en premier. Question suivante : as-tu pensé à des suites pour certaines des histoires du recueil "Arrêt sur fantastique" ?
Donald : Oui. Ton histoire, "La voleuse de gravité", aura une préquelle et une suite. Ta préquelle sortira très bientôt. "La lame dévoreuse" aussi aura une suite, dans le monde de la BD et dans le monde des courts romans. "Yvan Richmond et le fantôme" auront aussi des suites. "La maison-cimetière" aussi aura une suite, qui sera en quelque sorte une préquelle à l'histoire d'Yvan Richmond. Les lecteurs en sauront plus sur toutes ces connexions entre mes histoires dans les années à venir.

Flynn : Tu as oublié de mentionner "Mpondengan" parmi ces histoires qui auront des suites. Alors que ma question suivante concerne ce beau gosse et son univers : qu'est-ce que les lecteurs de la nouvelle "Mpondengan" gagneront à découvrir son histoire en version BD ? Et inversement ?
Donald : Déjà, une majorité de lecteurs se trouveront du côté "inversement", puisqu'en dépit de la qualité de cette histoire, elle est l'une de mes nouvelles les moins connues. Ce que gagneront les lecteurs de la nouvelle dans le recueil à découvrir la version BD de cette histoire, c'est une compréhension plus rapide du personnage éponyme de la BD, Mpondengan. Dans la nouvelle, je passe vite à son origin story, là où dans la BD, on ne la découvrira que plus tard. De plus, ils auront l'occasion de voir très bientôt une scène épique de la nouvelle en BD, et avec les illustrateurs qui sont sur ce projet, je salive déjà à l'idée de découvrir la dinguerie graphique qu'ils produiront dans la BD pour la partager à plus de monde. Les premières planches du premier chapitre me sont parvenues, et je ne me suis jamais autant régalé à lire une BD camerounaise comme je l'ai faite avec cette BD-là.

Flynn : Tant qu'ils ne vont pas écorcher le corps du beau gosse Mpondengan, ils ne courent aucun danger venant de moi. Tout le contraire, même.
Donald : Je peux te poser une question, moi aussi, pour conclure ce question-réponse ?

Flynn : Vas y… tant que ta question ne concerne pas la taille de mon bonnet de poitrine ou mon poids, ta question ne te mettra pas en danger de flottement, petit cochon.
Donald (passe sa main sur son front) : D'accord… ça concerne la façon que tu me désignes depuis le début de l'interview, moi et certaines personnes. "Petit cochon". Pourquoi tu nous désignes par cette expression ?

Flynn : Tu veux vraiment que je te fasse couiner pour avoir une piste de réponse à ta question, petit cochon ?
Donald (s'enfuit après avoir renversé sa chaise) : Gyaaaaah !

Flynn (croise les bras avec un sourire satisfait) : Voilà. Petit cochon. D'ailleurs, va falloir que je pense à faire redescendre son community manager du plafond… ou pas.

Fin